Prendre en considération les caractéristiques environnantes (terrain, environnement proche, exposition, micro-climat, vents dominants, soleil,
végétation, altitude, etc) dès la conception permettra d’organiser les différentes pièces de sa maison en fonction de la distribution de la lumière.
Mais aussi, limiter les déperditions en optimisant la forme des volumes et leurs fonctions (sas d’entrée, espace tampon, circulations, protections face
aux vents dominants…), l’importance des parois pleines et vides avec un dimensionnement cohérent, la qualité des vitrages utilisés, un système
constructif juste, une très bonne isolation des parois (les sols aussi).
Cela permettra également d’utiliser au maximum les apports en énergie renouvelables, solaire en période froide notamment, de limiter les
surchauffes estivales (présence de dépassé de toiture, de pare-soleil ou brise soleil, de treillage, de plantes ou d’arbres à feuilles caduques…), de
profiter de l’inertie thermique des matériaux.
Enfin, un facteur nouveau est apparu : l’étanchéité à l’air. L’objectif d’un bâtiment étanche à l’air est de contrôler et minimiser les entrées d’air non
souhaitées dans le bâtiment. A titre d’exemple, La RT 2012 impose que la totalité des infiltrations d’air représente une surface inférieure à celle d’une
carte de crédit. L’impact sur le confort thermique et sur la facture énergétique est donc très important en hiver (chauffage), comme été (climatisation).
Au final, l’effet escompté par ce type de réflexion est l’obtention du confort en été comme en hiver, de jour comme de nuit, en limitant au
maximum les besoins énergétiques autres que ceux offerts par l’environnement extérieur.